Posté le lundi 23 décembre 2024 par Amélie
Pour de nombreux couples incapables de concevoir, la gestation pour autrui (GPA) représente une opportunité unique de réaliser leur rêve de devenir parents. Lorsqu’il s’agit de choisir le pays le moins cher pour la GPA, il est impossible d’ignorer l’Ukraine. Depuis plusieurs années, ce pays est une destination leader pour les programmes de GPA, non seulement en raison des coûts abordables, mais aussi grâce à sa législation claire, ses services médicaux de qualité et son soutien professionnel.
Seule la GPA gestationnelle est légale en Ukraine. Cela signifie que la mère porteuse n’a aucun lien génétique avec l’enfant à naître. Cette forme de GPA est considérée comme la plus éthique.
En Ukraine, seuls les couples hétérosexuels mariés peuvent avoir recours à la GPA.
La loi ukrainienne est spécifique :
Selon les agences de GPA en Ukraine, la sélection des mères porteuses est une étape critique. Les critères pour les candidates sont stricts :
Les candidates subissent une évaluation médicale complète incluant des analyses sanguines, des tests de dépistage des infections, des tests génétiques et un suivi psychologique. Ce processus garantit que la mère porteuse peut porter un enfant en bonne santé sans risque pour elle-même ou pour le bébé.
Le processus médical commence par la préparation des parents génétiques.
L’Ukraine propose des programmes de GPA à des prix relativement abordables, avec un coût moyen compris entre 30 000 $ et 50 000 $. Cette somme couvre généralement :
Ce coût est nettement inférieur à celui pratiqué dans de nombreux pays européens ou aux États-Unis, ce qui fait de l’Ukraine une destination attractive pour le tourisme reproductif.
La gestation pour autrui (GPA) est une pratique qui suscite des débats éthiques, juridiques et sociétaux intenses. Elle implique qu’une femme, appelée mère porteuse, accepte de porter un enfant pour le compte d’un ou plusieurs individus, souvent appelés les parents d’intention. Cette pratique est motivée par divers facteurs, notamment l’incapacité de certaines personnes à concevoir ou à porter un enfant pour des raisons médicales ou biologiques.
La GPA peut se décliner en deux formes principales : la GPA traditionnelle et la GPA gestationnelle. Dans le cas de la GPA traditionnelle, la mère porteuse utilise son propre ovule, ce qui signifie qu’elle est génétiquement liée à l’enfant. En revanche, dans la GPA gestationnelle, l’embryon est créé à l’aide des gamètes des parents d’intention ou de donneurs, puis implanté dans l’utérus de la mère porteuse. Cette dernière n’a donc pas de lien génétique avec l’enfant qu’elle porte.
La légalité de la GPA varie considérablement d’un pays à l’autre. Certains pays, comme la France, interdisent strictement cette pratique, arguant qu’elle porte atteinte à la dignité humaine et risque de favoriser l’exploitation des femmes. D’autres, comme les États-Unis, l’Inde ou l’Ukraine, autorisent la GPA sous certaines conditions, souvent strictement réglementées. En Ukraine, par exemple, la GPA est légale pour les couples hétérosexuels mariés, mais interdite aux couples homosexuels et aux personnes seules.
L’un des principaux arguments contre la GPA repose sur le risque d’exploitation des femmes, en particulier dans les pays en développement où des femmes économiquement vulnérables pourraient être incitées à devenir mères porteuses pour des raisons financières. Les critiques mettent également en avant les implications psychologiques pour la mère porteuse, qui pourrait ressentir un attachement émotionnel à l’enfant qu’elle porte.
En revanche, les partisans de la GPA considèrent qu’elle offre une opportunité inestimable à des individus ou couples de devenir parents. Ils soulignent également que, lorsqu’elle est encadrée par des lois strictes et pratiquée dans un cadre éthique, la GPA peut être une démarche altruiste et récompensante pour toutes les parties impliquées.
Avec les avancées en médecine reproductive et les débats éthiques qui entourent la GPA, de nombreux pays repensent leur position sur cette pratique. Des initiatives internationales ont été proposées pour établir des normes éthiques universelles, mais le consensus reste difficile à atteindre en raison des divergences culturelles, religieuses et politiques.
La gestation pour autrui demeure un sujet complexe et polarisant. Si elle offre une solution à certaines formes d’infertilité et réalise le rêve de parentalité pour beaucoup, elle soulève également des questions fondamentales sur la dignité humaine, l’égalité des genres et les droits des femmes. Un équilibre entre réglementation stricte et respect des droits individuels semble être la clé pour naviguer dans ce domaine controversé.
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